Lieux et Monuments

La chapelle de Lavelle :

En  2014, nous fêtions les 300 ans de la construction de la chapelle. Découvrez en vidéo, ce joyaux auvergnat.

Vidéo réalisée par l’association “Les amis du Pays de Lavelle”

La chapelle est accrochée au flanc de Lavelle, un petit volcan de la chaine des Dômes. Lavelle (110 habitants) est un ancien hameau de vignerons et qui fait partie de la plus haute de la commune de Saint-Vincent (450 habitants). Au coeur de ce hameau, la chapelle et sa cloche historique surplombent la coute du lavoir alimenté par des sources qui possèdent qui possèdent un charme tout à fait singulier.

Histoire de la chapelle :

Une première chapelle à l’emplacement actuelle est bénie le 7 novembre 1714. Tombée en ruine après la Révolution, elle a été restaurée dans les années 1850 et entretenue par la suite par la commune grâce aux dons des habitants. Bien que la reconstruction de la chapelle de Lavelle fût conduite parallèlement à l’édification du clocher porche de l’église de Saint-Vincent, le style choisi diffère et renvoie probablement au caractère de l’édifice originel (1714). La chapelle est en effet de style néo-classique avec des ouvertures en plein cintre et une façade sommée d’un fronton lui-même surmonté d’un clocher mur à baie unique. La chapelle a pour particularité d’être bâtie sur des courants d’eau qui ont été canalisés vers le lavoir.

Après la grande sécheresse de 1976, des mouvements de terrain ont tari les fontaines alimentant le lavoir et des fissures sont apparues dans la structure de la chapelle. Ainsi, les murs, la voute et le dallage au sol ont été endommagés. En 2001, la commune décide de fermer le monument au public. n projet de restauration conduit par l’association Les amis du Pays de Lavelle a permis une grande restauration de l’édifice. 

Photos avant les travaux de restauration.

A la fin de l’année 2018, nous avons reçu l’annonce officielle du classement de la Cloche comme “MONUMENT HISTORIQUE”. En effet, cette cloche date de 1730 et il s’agit de celle qui avait été installée sur la première chapelle bénie en 1714 au même emplacement. Cette deuxième chapelle a été reconstruite après la Révolution. Le 06 décembre 2019,  la plaque des “monuments historiques” a été remise et elle a été déposé sur le bâtiment.  

Découvrir l’actualité de l’association de la chapelle sur leur site web 

L’église de Saint-Vincent :

L’édifice est implanté dans le quartier extérieur au forte, resté ouvert. L’armorial de Guillaume Revel montre son chevet ainsi que sa façade septentrionale et son clocher en partie masqués par un arbre. L’église possédait alors un chevet plat doté d’une baie à remplage et une nef longue de trois travées sans bas-côtés. L’église de Saint-Vincent est situé en plein coeur du village. Il s’agit d’une église mariale. En effet, au moment ou le soleil se couche, ses derniers rayons éclairent le chœur de l’édifice. Notre église possède la particularité d’avoir des bancs-clos. Chaque année, de nombreux concerts sont organisés.

Le saviez-vous ? Nous avons deux types de sonnerie.

La cloche de notre église sonne en ce balançant à l’aide d’un moteur spécifique. Lorsque celle-ci sonne pour une messe, on parle de sonnerie à “la volée” qui consiste à faire balancer la cloche pour que le battant intérieur vienne frapper la cloche. Toutefois, lorsque vous entendez la cloche sonnée pour annoncer les heures, on parle de sonnerie de “tintement” c’est-à-dire que la cloche reste immobile et un battant extérieur frappe la frappe.

Le fort de Saint-Vincent :

En cours de construction (de page pas du fort !)

 

 

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Géographie

Saint-Vincent est associé au lieu-dit Lavelle situé en hauteur. La population de la commune de Saint-Vincent est composée de 413 habitants vivant sur une superficie de 5,96 km², soit une densité de 69 habitants au km². Saint-Vincent a recensé 6 naissances au cours de l’année 2014. Cette commune est située à une altitude moyenne de 480m.

Carte de Cassini du village :


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Un article de LA MONTAGNE sur la démographie

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En dix ans, la population de Saint-Vincent a augmenté de 50 %. Le maire s’en réjouit, tout en souhaitant quand même maîtriser ce flux. « Il faut qu’on garde notre identité » Les derniers chiffres de l’Insee sont éloquents. En dix ans, Saint-Vincent a vu sa population augmenter de pratiquement 50 % (*). De 289 âmes en 1999, elle est passée à 429, une décennie plus tard. « Nous avons surtout eu une progression en 2009 et 2010, avec 92 permis de construire déposés », commente le maire de la commune, Yves Coste. Situé à seulement 15 minutes d’Issoire, et 30 de Clermont Les raisons de cette attractivité ? « Le prix du terrain », avance sans hésiter le premier magistrat. « A 35 €, en moyenne, du m², pour du non-viabilisé, c’est très attractif. » Les avantages à poser ses valises à Saint-Vincent se trouvent également dans la situation géographique de la commune : à 15 minutes d’Issoire, à 30 minutes de Clermont-Ferrand, tout en profitant des avantages de la campagne… La proximité du multiple rural de Chidrac, le bar-tabac en plein centre-bourg, et l’école sont autant d’autres poids qui font peser la balance en faveur de Saint-Vincent. « Ce qui fait la force d’un village, c’est son école. Nous avons pu maintenir la nôtre, grâce au regroupement pédagogique avec Saint-Floret et Clémensat. La cantine fonctionne également avec une trentaine d’enfants. » Mais ce tableau idyllique, le maire veut le conserver. Et cela passe par la maîtriseæ de la démographie. « Nous ne voulons pas nous retrouver avec plein de lotissements, et devenir une cité-dortoir ». Car pour le maire, « il faut être capable actuellement d’accueillir ces nouveaux habitants, de leur fournir des prestations. » Or, tout cela a un coût. Et de citer, à titre d’exemple, l’installation de candélabres pour éclairer une nouvelle voie desservant des constructions neuves. Surtout, Yves Coste ne veut pas que sa commune perde son identité. « Je suis très heureux que de nouvelles familles, des jeunes, s’installent. Cela donne de la vie et une âme au village. Mais si on va trop loin, on ne se reconnaîtra plus. C’est déjà difficile d’associer les gens. Si on s’agrandissait, cela serait pire. On veut garder un bel esprit de village. » (*) Augmentation de 48,4 %. Source : INSEE, population municipale, janvier 2012. 

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Histoire

En 1304 Pierre de Montaigut-le-Blanc épouse Isabeau, sœur de Robert II Dauphin et reçoit la terre de Saint-Vincent. L’église du XIIIe siècle est dédiée bien sûr à saint Vincent. Elle a été remaniée au XVe siècle et restaurée au XIXe. Pour en savoir plus aller à la rubrique histoire de la page tourisme

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