Un article de LA MONTAGNE sur la démographie

evolution-demographique copie-de-la-montagne

En dix ans, la population de Saint-Vincent a augmenté de 50 %. Le maire s’en réjouit, tout en souhaitant quand même maîtriser ce flux. « Il faut qu’on garde notre identité » Les derniers chiffres de l’Insee sont éloquents. En dix ans, Saint-Vincent a vu sa population augmenter de pratiquement 50 % (*). De 289 âmes en 1999, elle est passée à 429, une décennie plus tard. « Nous avons surtout eu une progression en 2009 et 2010, avec 92 permis de construire déposés », commente le maire de la commune, Yves Coste. Situé à seulement 15 minutes d’Issoire, et 30 de Clermont Les raisons de cette attractivité ? « Le prix du terrain », avance sans hésiter le premier magistrat. « A 35 €, en moyenne, du m², pour du non-viabilisé, c’est très attractif. » Les avantages à poser ses valises à Saint-Vincent se trouvent également dans la situation géographique de la commune : à 15 minutes d’Issoire, à 30 minutes de Clermont-Ferrand, tout en profitant des avantages de la campagne… La proximité du multiple rural de Chidrac, le bar-tabac en plein centre-bourg, et l’école sont autant d’autres poids qui font peser la balance en faveur de Saint-Vincent. « Ce qui fait la force d’un village, c’est son école. Nous avons pu maintenir la nôtre, grâce au regroupement pédagogique avec Saint-Floret et Clémensat. La cantine fonctionne également avec une trentaine d’enfants. » Mais ce tableau idyllique, le maire veut le conserver. Et cela passe par la maîtriseæ de la démographie. « Nous ne voulons pas nous retrouver avec plein de lotissements, et devenir une cité-dortoir ». Car pour le maire, « il faut être capable actuellement d’accueillir ces nouveaux habitants, de leur fournir des prestations. » Or, tout cela a un coût. Et de citer, à titre d’exemple, l’installation de candélabres pour éclairer une nouvelle voie desservant des constructions neuves. Surtout, Yves Coste ne veut pas que sa commune perde son identité. « Je suis très heureux que de nouvelles familles, des jeunes, s’installent. Cela donne de la vie et une âme au village. Mais si on va trop loin, on ne se reconnaîtra plus. C’est déjà difficile d’associer les gens. Si on s’agrandissait, cela serait pire. On veut garder un bel esprit de village. » (*) Augmentation de 48,4 %. Source : INSEE, population municipale, janvier 2012. 

Retour