Message de la région sur le moustique tigre :
Aedes albopictus, dit « le moustique tigre », est originaire d’Asie et se distingue par sa coloration contrastée noire et blanche.
Progressivement implanté dans l’Ain, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère, la Loire, le Puy-de Dôme, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie depuis 2012, il peut être vecteur de maladies comme le zika, la dengue et le chikungunya.
Ensemble, luttons contre son implantation !
Un moustique particulièrement nuisible
Les virus de la dengue, du chikungunya, et, depuis 2015, du zika, sont présents sur tous les continents de la zone intertropicale (Amérique centrale et du sud, Afrique, Indonésie). Ainsi, les territoires français comme les Antilles française et les iles françaises du Pacifique et de l’océan Indien, sont régulièrement concernées par des épidémies liées à ces maladies transmises par les moustiques.
Le moustique tigre, vecteur potentiel de ces maladies, est présent dans notre région depuis 2012. Il y a donc un risque de circulation de ces maladies à la suite de l’introduction du viruspar un voyageur malade: le moustique tigre se contamine en le piquant et devient ainsi capable de transmettre la maladie dans le proche voisinage en piquant des personnes saines.
Il va piquer principalement à l’extérieur des habitations, pendant la journée, avec un pic d’agressivité à la levée du jour et au crépuscule.
Si et seulement si il est contaminé, le moustique tigre peut transmettre la dengue, le chikungunya ou le virus du zika.
Reconnaître et signaler un moustique tigre
Comme de nombreuses espèces de moustiques coexistent, on peut parfois les confondre.Petits indices pour bien reconnaître le moustique tigre :
- Il est tout petit ! (environ 5mm, soit plus petit qu’une pièce de 1 centime, ailes et trompe comprises!)
- Il a des rayures noires et blanches (pas de jaune), sur le corps et les pattes,
- Il vit et pique le jour (ce n’est pas lui qui vous empêche de dormir!)
- Sa piqûre est douloureuse.
Le moustique tigre se développe surtout en zone urbaine et péri-urbaine, dans des petites quantités d’eau, et se déplace peu au cours de sa vie (100 mètres autour de son lieu de naissance). Ainsi, la destruction par tous de ses gites de reproduction afin de limiter les nuisances liées à ses nombreuses piqures est essentielle.Toute la population peut participer à la surveillance de cette espèce pour mieux connaître sa répartition. C’est une action citoyenne qui permet de compléter les actions mises en place.
Des mesures de protection collectives et individuelles pour prévenir la transmission de maladies infectieuses
Protégez-vous des piqûres de moustique :
- Portez des vêtements longs et protégez vos pieds et vos chevilles.
- Imprégnez vos vêtements avec un insecticide répulsif.
- Utilisez des répulsifs cutanés, ils contiennent un principe actif qui éloigne les insectes sans toutefois les tuer. Des précautions d’emploi sont à respecter, renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
Voyageurs, protégez-vous pour ne pas importer de virus en France métropolitaine
Pour éviter l’introduction et la transmission des virus de la dengue, du chikungunya et du zika en métropole, il est rappelé aux personnes se rendant dans les zones où circulent ces trois virus de se protéger des piqûres de moustiques sur place et à leur retour à domicile.
En cas de symptômes évocateurs de ces maladies (maux de tête accompagnés de fièvre, douleurs articulaires ou courbatures, éruption cutanée…) survenant dans les 15 jours après le retour d’un pays à risque, il est recommandé de consulter sans tarder son médecin traitant.